

Il n’y a pas que la force qui se réveille en fin d’année, avec la sortie du nouvel épisode de la Guerre des Etoiles. Les banquiers centraux aussi, sous l’effet de l’embellie conjoncturelle qui s’est installée ces derniers mois. A l’instar de Mark Carney qui est récemment sorti du bois en remontant le taux directeur de la BoE ou de Super Mario qui vient d’annoncer son « tapering ». Quant à Maître Yellen elle passera bientôt son sabre laser au Padawan Powell, en le dégainant et en l’allumant au préalable une dernière fois avant la fin de l’année.
Pendant ce temps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… Les marchés financiers sont en pleine ébullition. Alors qu’un début d’agitation touche la dette spéculative, les actions ainsi que les obligations continuent de défier la gravité. Les incertitudes géopolitiques, les rafales de tweets et les incessants revirements de la Maison Blanche semblent bien impuissants face à Boucle d’Or.
La grande question qui taraude dorénavant les intervenants est de savoir si le retour de la force dans l’ensemble des économies mondiales s’accompagnera également d’une résurgence de l’inflation ou si cette dernière restera une menace fantôme. Est-on proche d’un point de rupture ou serait-ce le début d’une nouvelle ère après tant d’années à panser les plaies de la grande crise financière. En d’autres mots, le pire contre-attaque ou nouvel espoir?